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Royaumes éthériques gambergineux

Royaumes éthériques gambergineux
  • Incontinence verbale ou torture cérébrale ?? Choisissez ou partez. Le sens de votre quête n'est sûrement pas sur ce blog. Mais qui sait, vous vous y retrouverez peut être. Amis par la Ste gymnastique neuronique : GAMBERGEONS ENSEMBLE !!!
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Royaumes éthériques gambergineux
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11 décembre 2005

Gamberge N°12

Enfin des vacances. L’automne bat son plein et je pars à la campagne rejoindre ce que j’appel l’héréditaire. La famille.

Ma décision est prise au dernier moment. Il est minuit. Rien n’est prêt, pas une valise, Rien ! Je me jette sur le site de réservation de la SNCF, pour essayer de me dégotter un billet de dernière minute.

Départ Toulon (Var 83) à destination de Marmande (Lot et Garonne 47) . Tiens, un train à 4 H du mat. C’est bien je ferais la surprise. Je m’attèle donc à mes bagages. Je prends des pulls car la saison y est fraîche, des bons jeans rien de clinquant que des choses simples (Diesel, Melting pot, Énergie). Tout est simple. Pas de fioritures. Je mets l’ordinateur portable dans sa sacoche avec 5 ou 6 Divx.

Je finis par faire les dernières mises au point :

Je rempli donc la gamelle du chat pour 8 jours avec à coté un saladier d’eau propre sans compter que j’ai arrosé les plantes donc il pourra boire dans les soucoupes des pots.. Puis je colle 2 boulettes d’easy week pour les poissons rouges.

Je fini par retirer mon billet au guichet automatique de la gare à 4 H 45. Le train est sur sa voie et je m’installe dans le compartiment 1ere classe ( rien que ça ) de mon train.

Zut !!! Pas de prises tant pis je ferais avec l’autonomie de mon portable et les « Carnets de jeunesse » de René Fallet. De toute façon je ne pense pas que ça soit trop long vu que l’on fait Toulon / Paris en 4 heures. Mes yeux tombent alors sur mon billet et je vois une correspondance à Marseille St Charles avec une heure d’attente en gare Re zut !!! Mon regard se pose alors sur la ligne juste en dessous : l’heure d’arrivé en gare de Marmande……………………. 13 Heure……..QUOI ???? 10 HEURES DE TRAIN ???? Espérons qu’il y ai des prises dans la correspondance me dis-je en regardant le ciel un regard plein de pitié sur le visage…. Que nénies !…

Un simple corail. Et en plus c’est de la 1ère classe ?!! On aura tout vu.......

Les gares se succèdent toutes avec des noms de cassoulet de saucisse et autres plats à 200 000 Kal. C’est écoeurant.
Après ce nouveau calvaire feroviaire, profitable à l’écriture de Gamberge 11, j’entends enfin le:

- « Marmandeu, Marmandeuuu, 2 minuteu d’arréé ! »

"Gamberge 12 : brainbreaker à la campagne"

Je saute prestement du train avec une aisance toute naturelle, lunettes de soleils fashions rivées sur les yeux et sac jeté négligemment sur l'épaule.

Ma mère est là, sur le quai l'œil mouillé et les bras ouverts et tout en m'embrassant tendrement me noie sous un flot de questions :

-« tu as mangé ? Ca va ? »
-« T'es pas trop fatigué ? T'es sur hein ? »
-« comme tu es maigre..... »
-« Je t'ai fais du chevreuil ? Tu aimes le chevreuil ? Ca va ?
-« Ca a pas été trop long y'avais des gens sympa dans le train ? »
- « Tu as discuté avec eux?Tu es sur que tu vas bien? »
-« Que tu as une petite mine.....................................
...............................................BLABLABLABLA BALA BALA ABLbalabalbla !!!! »

20 minute de route dans notre belle campagne gasconne et nous arrivons au village.Le contre coup du voyage se fait ressentir et je n'ai qu'une envie m'étendre à la maison après un bon repas car mon estomac se contorsionne et est en état d'auto digestion

.07_paysans_dans_une_foire

-"Attends, me dit-elle, je vais te présenter a Y et M.H. car je dois récupérer quelque chose chez eux. Et en plus comme ça ils te verrons. Ca fait tellement longtemps que je leur parle de toi."

Et c'est parti un formidable bagou qu'on ces gens à l'accent landais. C'est charmant. Ils sont gentils et prévenant. Ils n'omettent pas de nous servir un petit coup de ce rouge régional si doux au palais tout en assaisonnant le tout de ces "R" roulant comme les galets d'un torrent de montagne.
Les affaires faites, nous nous éclipsons.
Mais la mère n'est pas encore prête a faire un direct. Le marathon "présentation du fils prodigue à tout le village" commence.

2 heures après avoir entendu 20 fois des : "Boudu Mareutineu commeu il est grang ton drôleuuu ! Mais v' la qui passeura jamais la porteu té !!! RAYMONDEU VIENG VOIREU LE FISTONG DE MAREUTINEU COMME IL EST GAILLARD ET GRANG !!!!! Boudu il en a mangé des litres soupe !!!

Quel accent que celui des gascons me dis-je. Une oscillation de tons, des pointes chantantes. On se croirait chez Maïté dans la cuisine des mousquetaires. Je suis dépaysé par le terroir exacerbé de ce petit village de 200 âmes.

La maison est belle et pas un bruit artificiel ne vient perturber le chant de la nature. Seul persiste le gazouillis des oiseaux, le flot de la rivière et le bruissement du vent dans les feuilles des ormes et des tilleuls centenaires revêtus de leurs flamboyant atours automnaux.

La table est prête et la cuisine transpire de ce sud-ouest gastronomique. Pendant que j'enfourne avidement dans mon gosier tel un canard a foie gras que l'on gave omelette aux ceps et pâté de chevreuil, ma mère m'expose le programme de la semaine.

f2goose

Très plaisant ma foi :

-Bouffe, repos, bouffe, repos, bouffe, bouffe, et repos,.... pêche, ........bouffe, repos, champignons..... ballade..... bouffe........ repos....... Amical Laïque.... bouffe.... JE L'ARRÊTE !!!!!

- AMICAL QUOI ????

A elle de répondre :
-"L'Amical !!! Ben oui ton père et moi nous faisons parti de l'Amical Laïques et ce vendredi nous organisons un grand couscous et un anniversaire. Il faudra donc dresser les tables l'après midi et aider à la popotte. Tu vas voir y' aura tout le village, ça va être très bien et comme ça tout le village te connaîtra....
Elle m'annonce ceci avec une expression béate et le ton léger, un sourire étrange au lèvres.

MON DIEU ELLE EST POSSEDEE !!! APPELEZ VITE DAVID VINCENT JE M'ATTENDS A VOIR SON PETIT DOIGT EN L'AIR ET SES YEUX DEVENIR JAUNES !!!!!

Je suis piégé, elle m'a eu, pas de retour possible. Bref ce ne sera qu'un mauvais moment à passer et puis il y a bien des jeunes de mon age dans ce bled.

Je me détends et sombre dans une de ces merveilleuses journées farnientes au soleil, immergé dans le hamac. Une sieste réparatrice de 4 heures juste avant ............
L'APPEL A LA BOUFFE !!!!!

Le reste de la famille nous a rejoint pour le reste de la semaine. Il est temps de passer un coup de file. Tiens comme c’est étrange !!! Pas de messages de la journée. Ca alors!!! Je tape rapidement un texto pour ma moitié dans le sud pleins de bisous et de tendresses ..........

ECHEC !!! NOOONNNNN !!!!

Pas de réseau...??? Pourtant suivant la pub, Bouygues Télécoms est à présent en première position au niveau de sa couverture nationale devant SFR et Orange.....???

Me voilà donc le portable a bout de bras. Tentant de capter ne serai-ce qu’un petit fuseau de réseau, une petite onde me permettant d’envoyer mon si joli texto qui s’est tranformer en :

« JE SUIS DEHORS C LE TROU DU CUL DU MONDEJE NE CAPTE QU’EN PLEIN MILIEU DU TERRAIN SUR 10CM² , TU ME MANQUES TOUT COMME LA VILLE JE PENSE TRES FORT A TOI TOUTE MA TENDRESSE »

J’aurais pu rajouté :

« JE SUIS BARBOUILLE D'AVOIR TROP BU ET TROP MANGE, JE ME PÈLE. P.S.: METS MOI AU REGIME A MON RETOUR BISOUS PARTOUT »

La semaine s’écoule au rythme des bouffes, des visites de la grand-mère, au fil des promenades et du jogging matinal interrompu toujours interrompu par des :

- « Adieu l’amieu !!! Aloreux on coureuuu ??? (Non je marche sur les mains !!!.....). RAYMONDEU !!!!! TU AS VU COMMEU IL A DE BONNEU JAMBEU LE DROLEU DE MAREUTINEU ????

Ainsi que par ma visite du soir à l'uniqu cabine téléphonique du village pour appeler ma moitié.

C’est vendredi.
Le jour C. Je dis C comme Couscous.

Nous voilà en route pour la salle des fêtes. Nous tombons dans une immense cantine au plafond recouvert de guirlandes et de lampions en papier crépon datant de Mathusalem.

Radotage autour de la table de l’immense cuisine. Je noie mon ennuie m’attelant au hachage de choux une oreille toujours tendue vers l’incessant et très fin piaillement de ces dames de l’Amical

- « Boudu Maretineu !! J’espereu bieng qu’y aura pas trop de pimeng dans le couscousseu !!!sinong ça va pas être bong poureu mone derriereu !!!

- «  Té Roseulineu toi aussi tu a des hémorroïdeuuus ??? Tu devrai de faireu faireu une coloscopie .

- «  Moun Diou té qu’ileu song douloureu !!! Ya mêmeu des jours té que je me dis que j’ai plus de ressorts au cul !!!!

Et là rire général. Mon dieu mais ou suis-je donc tombé. Et ça se met à parler poules et canard, pâtés, légumes, confitures et conserves ainsi qu’à se donner des recettes et toute la production excessive de l’année des fruits de terre pour ne pas que cela ne se perdent. On fait du troc et on laisse échappé au passage quelques phrase crues qui font rire cette drôle de confrérie de grand-mère avec leurs blouses si ............terroir.

Le repas est à présent fin prêt, les tables dressées, et tout ce petit monde suite à cet après-midi de dure labeur rentre à leur pénattes pour s’endimancher.

Beaux et propres comme des sous neufs avec nos habits de la ville nous arrivons au beau milieu de la faune locale. Une file indienne avec une moyenne d'age d'environ 65 ans, attends devant l'entrée de la salle des fêtes. Nous entrons en VIP vu que nous avons préparé le repas. Et nous commencons à nous attabler.

Soudain, un énorme roulement de tambour se fait entendre et une fanfare arrive c'est le bouquet. Ils sont là, presque au pas, tapant sans rythme sur des grosses caisses trop usées, cors de chasses à la main et beuglent des sonneries militaires ressemblant plus à des semonces de guerres qu'à de douces chansons régionales. La réaction est mitigée. Certains, heureux tapent des mains, ou des pieds, ou même du poing sur la table et chantent à gorges déployées droits et debout , la fierté gascone sur le visage, tandis que d'autres se bouchent fortement les oreilles, une expression apocalyptique sur le visage, se demandant si les trompettes du jugement dernier sont arrivées. Après 15 minute de cette cacophonie même pas digne d'une rave partie, le repas commence et les plats se succèdent. M'ennuyant férocement je propose mon aide à la cuisine pour le service ce qui me donne droit d'entendre :

-"boudu ce droleu qu'ileu est gentilleux et travailleur !!! Mareutineu doit être fiereu de lui !!! HEIN RAYMONDEU QU'IL EST GENTILEU ET TRAVAILLEUR LE DROLEU DE ............."

Je m'éclipse par faire encore une fois chauffer ma carte bleue à la cabine téléphonique du village. Pour entendrela voix de ma moitié me rassurer et me dire que ça se terminera bientôt.

Le dessert :
Nous servons les gateaux et le gateux d'anniversaire les cadeaux de notre ami défile dont un.......... O NON PAS CA !!! UN VERRE DE L'AMITIE !!!!
La tradition veut que l'on vide des bouteilles de vins dedans et que toute la salle y boive.

BEURK !!! Le vase passe de main en main et comme par hasard nous sommes placé à l'opposé. Les vieilles bouches touche la moindre parcelle du cristal quand un vieil homme hurle agitant quelque chose d' ivoir dans sa main :

"JE CROIS QUE J'AI PERDU MON DENTIER DEDANS". Hilarité générale quand il remet l'appareillage dans sa bouche. (Je vais vomir)

Le vase passe toujours quand soudain il m'arrive dans les main apres avois subit les vieilles lèvres d'au moins 200 personnes Je regarde l'objet avec dégout.

Je suis débout. Tout le monde m'observe. Je n'ai pas le choix. Je ne veux pas perdre la face. Je ferme donc les yeux. Tout le monde pousse un "ALLER" pour m'encourager. Je pose uniquement le bord de la levre in ferieur sur le vase et m'envoie une grosse lampée du ce vin ignoble qui a chauffé entre toutes ces mains.
C'est fait.
Tout le monde applaudi et un triomphale "IL EST DES NOTRES" jaillit de la foule. Je suis au bord de l'évanouissement. Mais les ruraux sont content de voir un indécrottable citadin participer à leurs traditions.
(En tout cas, après ça, je pourrais faire Koh Lanta les yeux fermés !!!!!...)

Le repas est fini !!! nous avons bien mangé !!! Bien bu !!!! Et je me suis bien rincé la bouche à l'armagnac pour me désinfecter 

Mais je suis quand même content car ces gens authentiques et simple sont des êres sur qui ont peu compté. La fierté et la droiture gasconne suinte de toutes leurs pores et la gentillesse même si elle est des fois agacante par son opulence n'en fait pas moins un peuple adorable au bon gout d'antan.

C'est le jours du départ et à ma grande surprise des amis de mes parents sont venu si tôt le matin me dire au revoir. Je suis surpris et ému. Je quitte le lot et garonne avec un sac de voyage supplementaire plein de victuaille allussinant.

Je rentre content de retrouver ma ville mais gardant le petit regret de cet air et de cette douceur campagnarde qui est si bénéfique à notre vie. Mes semaines vertes on fini par me faire découvrir qu'une nature aussi belle ne doit pas s'éteindre ainsi que toutes les traditions (celle du vase de l'amitié ne part vraiment pas d'un mauvais fond il faut l'avoué) merveilleuses et enrichissante culturellement et sont aussi la pour rapproché les gens autour d'une identité juste et fiable..

A bientôt   

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3 octobre 2005

Gamberge N°11

Et voilà, c’est reparti. Un nouveau voyage d’horreur plein de mamies parlantes et d’enfants brailleurs, de déceptions flagrantes et de phantasmes inassouvis. Une débauche de paysages tantôt doux et étrangements figés et tantôt emprunts de cette violence industriel ou urbaine qui donne froid dans le dos et qui forment comme des petites verrues sur la surface plane de notre belle plaine française. Mais nous revoilà surtout reparti, pour 4 longues heures d’attente, à ce faire bringuebaler sur des rails peut-être bancals ( Quoique ! Une chance pour moi, ce n’est pas l’année des trains mais plutôt celle des avions. Ouf ! Je suis donc en sûreté…… Du moins je l’espère, car imaginons un attentat d’Al Qaïda style un Boeing sur un train??????…. Mais non !!! )
D’ailleurs, ça n’est pas notre sujet d’aujourd’hui. Vous savez déjà tous ce que je pense de la S.N.C.F. (gamberge 3: les joies du voyage) , mais vu que les trains sont des espaces privilégiant la gymnastique neuronique….

Je vois donc les paysages défiler au fur et à mesure que nous filons sur Panam. Je me rends compte que le ciel s’obscurcit, que les choses sont grises et que toutes choses vivantes semblent déjà affairés en vu de l’hiver, à des préparatifs automnaux. Les paysans aux champs ramassent les meules de foins séchées par l’ardent soleil d’été, les vaches à l’air habituellement si bucoliques ne semblent même plus intéressées par le passage des trains et s’occupent activement à ce remplir les penses comme si s’eu été leur dernier repas.
Et tandis que les derniers arbres se dépouillent, une idée monstrueuse m’explose littéralement en pleine figure :

- « L’ETE …………..C’EST FINI !!! ……………………..IL EST MORT,……IL EST MORT LE SOLEEEIIIILLLL…… !!! »

Dieu comme le temps cavaleur est injuste en nous privant ainsi des doux rayons de l’astre du jour.
Fini maillots et corps bronzés. Bonjour culs blancs et pâles figures….

Ma moitié roupille lascivement à mes cotés, un filet de bave ruisselant de la commissure de ses lèvres alors que moi je suis à présent en pleine dépression. Je tente donc de me remémorer le formidable été que je viens de passer. Je rechausse mentalement mes sublimes tongues à 65 € que j’avais acheté pour l’occasion, enfile mon maillot, attrape mon drap de bain immense et doux, lunettes de soleil, huile bronzante, vous glisse dans mon cabas et en route pour :

GAMBERGE N°11 : Brainbreaker à la plage….

AAAAAAAaaaahhh l’été !!! Toute la splendeur estivale. Les terrasses de café bondées sous les platanes et l’odeur suave des marchés de Provence brillant de l’or de leurs fruits aux enivrants parfums de fêtes. C’est le temps des vacances. Tout le monde transporte une mine réjouit. Même les Parisiens arrivant en masse tel un grand drap blanc sur les plages ont l’air moins aigris.

Et moi…………………..Je me prépare.
L’été s’annonce chaud et j’ai de longues journées à perdre . Une seule solution : La plage !!!
Voici donc que je saute dans ma voiture et que je prends la route des plages.

La clim. à fond comme la musique. Des rythmes fous qui titillent mes orteils appuyés tranquillement sur la pédale d’accélérateur (Tout ceci me donne envi de sortir ce soir!). Je suis d’une humeur extraordinaire.
Je traverse donc tranquillement la ville quand j’aperçois un ralentissement. Et allé !!! C’était trop beau !!! Je trouvais aussi que les rues étaient sacrément dégagées. Pas grave. Je prends mon mal en patience et continu de me laissé bercer par ces sonorités venues d’ailleurs. SALSA !!! Ok!!!
Une chanson…. Deux …. Grrrrrr !!! Ça n’avance toujours pas. Au bout de la troisième je commence réellement à perdre patience. Quel est l’adjoint idiot qui a autorisé des travaux en plein été.

Aaaaaaaaahhhh Toulon, Toulon, Toulon !!!!!

Je m’engouffre enfin dans l’entonnoir et on repart.
J’y suis. Ce moment tant attendu de la journée. Je retire mes tongues et foule enfin de mes pieds nus le sable brûlant savourant à chaque pas les radiations de l’astre du jour. La mer est d’huile, les corps luisants et embaumant d’entêtant parfums venus d’îles lointaines. Des tas de parisiens formes des îlots de homards ébouillantés aux teints carmins.
Un véritable festival de couleurs.

Le tout est maintenant de se trouver une place ; car ce patchwork humain ne laisse guère de d’espace à l’étalage corporel personnel.
Je zigzague entre cette faune rôtissante et ronflante et fini par apercevoir une place bien en évidence seul îlot encore vierge de la présence d’humain de la journée. Chic alors !

J’étends ma serviette et m’écrase littéralement dessus. je m’enduis d’huile, seul, à défaut d’avoir une main tendre et charitable pour le faire pour moi. Et sombre dans la torpeur, nez au raz du sol, où je vois l’horizon se brouiller sous les vaguelettes de chaleur qui émanent du sable. Je me laisse aller, me détends, bercé par le bruissement de l’onde marine.

Un gamin sort en courant de l’eau en criant. Comme c’est mignon, ça donne envie de retomber en enfance cette innocence et toute cette insouciance. Surtout quand il vous passe à coté sans faire attention en s’ébrouant, vous mouillant au passage et vous transformant la bouche en sablée. Ce n’est pas possible.
POUA !!POUARF !! POARRR !!!! Je crache tant bien que mal le sable qui me croustille sous la dent non sans faire une réflexion au petit garçon qui poliment mais prestement s’excuse.
Au moins, il est poli et on l’excusera aussi car dans la fureur de son jeu il n’a pas fait attention.
Je vois cette petite tête blonde s’éloigné en pleine frénésie et je me recouche sur ma serviette….

Je retourne dans mon rêve. Fais travaillé mon imagination serein et calme (pour une fois). J’imagine de grandes et belles choses, pense à l’amour et au bonheur et au plaisir des choses simples……..

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH !!!!!!!! C’EST FROID P…. DE%£§£W D L ABRUTI……. !!!!!

Un saut entier d’eau froide, ainsi qu’une masse lourde, tous coudes devant vient de s’abattre sur moi. Je retombe sur mon ensableur. Je suis totalement trempé, ma serviette ainsi que mes vêtements ne ressemblent plus qu’a d’infâmes serpillières d’eau salée et de sable. je suis noyé.

Le petit pleur car je viens de lui crier dessus et j’ai le plaisir de voir une espèce d’énorme brute rougeaude m’arriver dessus d’un pas décidé, avec un fort accent de chnord.

- « T’as un ch’ti blême le sudiste ? Ou t’as vu cha qu’on braille sur un pauv’ ty comme cho hein? J’men vo t’t’aprundre mo t’vo voir !

Que dire de plus à cette espèce de plouc. Et puis on est sur la plage, c’est blindé, je ne veux pas créer d’esclandre supplémentaire. Je pense que vous en concevrez comme moi. Je m’excuse donc. En laissant un petit peut ma fierté de côté. De plus, il ne faut pas oublié que le « go » pèse au moins le double de moi et a des bras de deux fois mes cuisses ………………………Je m’écrase donc.

Je suis mouillé et bien soit ! Autant l’être totalement. Je me lève et file en direction de cette grande « mère » bleue qui m’attend bras ouvert pour me bercer de mes malheurs.
Le gros orteil s’immerge avec appréhension et est délicieusement saisi par une température plus qu’agréable au vu de la chaleur extérieure.
Mon sang ne fait qu’un tour pas de problème car elle est excellente. Lunettes aquatiques sur les yeux, je plonge. L’onde est douce sur la peau et me caresse le corps au gré de ses courants plus ou moins chauds que je traverse telle un triton (oui bon ça va je sais ! Je n’ai pas vraiment l’apparence du monsieur de la sirène mais on peut bien rêver un peu non ????)
.
Je m’immerge donc entièrement tel un nouveau baptême de la nature, et nage à grandes brasses sous l’eau limpide, imitant les poissons avec les jambes. Je me prends à jouer à l’homme de l’Atlantide. Un pur plaisir. Un retour aux sources primaires, un retour aux sources fœtales, une nouvelle naissance. C’est si doux, c’est si bon.

J’observe les fonds méditerranéens à travers mes hublots.

MMMMmmmmmhhhh la mer, les joies de la plongé ! Les poissons se meuvent tel 1000 lames d’argents dans des nuées hallucinantes, les algues ondoies aux rythmes des déplacements sous-marins, les oursins sur les rochers, mauves à souhaits n’attendent qu’à être vidés de leur corail goûteux, un poulpe bien charnu s’enroule tendrement autour d’un cadavre de bouteille de rosé abandonné là, tandis qu’une méduse majestueuse et violette passe devant mes yeux éberlués. Déployant ses tenta… …….UNE QUOI ?????? U u une…………..méduse ???

UNE MEEEEEEEDDDDUUUUUSSSSSSEEEEUUUU!!!

Trop tard je suis fouetté par ses cils de feu et pris d’une extrême décharge électrique.
Je me débats pour sortir de l’eau. Et fini à grands cris par arriver sur le rivage en proie à la souffrance, une balafre brûlante me tailladant le dos.

Je me lève et émerge tant bien que mal quand une douleur aiguë s’insinue dans mon pied. Un oursin….. Je tombe sur les fesses dans un cri de désespoir .

MMMMMMEEEERRRRRDDDDEUUUUUU !!!!! Qu’est ce que j’ai bien pu donc faire au bon dieu pour mérité ça!

Et c’est à cette pensé que je sens une chose chaude tomber sur le sommet de mon crane et couler sur mon front au passage d’une mouette riant déjà de son méfait.
Je suis anéanti, ridiculisé, traumatisé, humilié et meurtri……

Et rentre tête basse, clopin clopant et boitant chez moi, ayant de plus un peu trop profité des bienfaits de Phoébus à la vu du coup de soleil que j’ai sur le ventre et sur le bout du nez. Cela me vaudra une belle pelade élégante et saillante.

Le contrôleur me ramène sur le planché des vaches par un sonore : « Votre billet s’il vous plais ! » teinté d’un accent du sud ouest très France d’en bas.
Je suis ravi en fait.
Je me dis que mon été n’a pas eu le goût de merveille que j’attendais cette année.

Et merde !! Au diable la chaleur, le soleil et la mer ! Vive le bronzage aux U.V., l’autobronzant, les bonnets de laine et les mitaines ! C’est l’hiver..? Et bien profitons-en !Il y a encore des milliers de choses formidables à vivre…….

24 septembre 2005

petit apparté sérieux !!!

Pour une fois je ne vais pas vous raconter une histoire mais vous demander d'agir.

Pas de donner des sous ou des choses comme ça, (du moins si vous voulez c'est tant mieux) mais au moins de regarder le spot publicitaire vers lequel je vous envois.
Ce spot publicitaire est le dernier en date de R.S.F. (Reporters Sans Frontière).
Cette vidéo a été censuré pour sa violence. Je serai moi pour la diffuser tard, mais le C.S.A. n'est pas de cet avis apparemment.
Vous ne l'apercevrez donc jamais sur l'opalescence de vos écrans de télévision.
Il est vrai qu'il est d'une rare violence pour une publicité.
Mais je ne vous en dis pas plus, allez le voir c'est important, et surtout cela fait réfléchir.

http://violenceetgrandescauses.org 

MERCI
.

23 septembre 2005

Gamberge N°10 (qui n'est autre que la suite de gamberge N°9)

5_ premiers écarts ?

Pierrot n'en peut plus il est dégouté par sa BOMBONNE rouquine. Il se casse régulièrement la nuque en se retournant sur un postérieur bien rebondit dans la rue. Pire, il est même en sueur au moindre bisous de ses collégues féminines et se réveille tous les matins sur le canapé du salon (Pierrette prend toute la place dans le lit)  avec les caleçons un peu collants suite à une vie onirique intense.
Elle, c'est Gizèle, la serveuse du bar ou pierrot a pris l'habitude de boire un gomé avant de rentrer chez lui le soir. Elle est blonde possède des atouts......................................................très...........ATOUTS....
Elle observe se pauvre pierrot qui lui débale tous les soirs ses problèmes conjugaux. Elle est attendrie. De plus il est tellement beau......Elle le séduit, il la séduit, ils se séduisent. Mais Pierrot n'est pas encore prèt pour ça, il aime Pierrette même si elle est monstrueusement .........grosse en ce moment.

Il se demande quand même si embrasser c'est tromper ??????? (le pervers ......)
Au cours d'une de ces discutions plaintives et tellements attendrissantes - discutions ou la faiblesse reste une excuse à tous débordements -, le silence se fait pressant, lourd, pensif et paraissant extraordinairement long.
Les regards se croisent, ils se toisent tous les deux envahis d'un onde de désir superbe. Il faut faire quelque chose! Ecraser le terrible ange qui passe. Le faire taire. Le narguer. Et comme dirait notre génie français Jean Cocteau :"Un ange passe ? Qu'on l'enc..".
Les visages de nos deux pilliers de bars se frolent, se penchent l'un vers l'autre, et se penchent, se penchent se penchent ....................................................................................................

PARA BAILLAR LA BAMBA PARA BAILLAR LA BAMBA SE NESECITA UNA POCA DE GRACIA ..................................

La sublime sonnerie du portable de notre homme retenti (ouf sauver !!!!).Ce n'est autre que Pierrette :

PIERROT JE SUIS TOUTE SEULE A LA MAISON ET JE VIENS DE PERDRE LES EAUX  PUTAIN!!!!!! PIERROT VIENS VITE!!!!!!! PIERROT............................................JE SUIS EN TRAIN .............
D'
ACCOUCHEEEEEEEEEEEEEERRRRRRRRRRRRRRRRR !!!!!!!!!!

Apres une folle course dans les rues parisiennes, Pierrot arrive enfin à la maison. Il trouve sa baleine sur la moquette de la chambre du bébé, échevelée, haletante au milieu d'une flaque bizarre. Les pompiers qu'elles a appelé lui emboitent le pas, mais il est trop tard on ne peut pas l'évacuer. Pierrette accouchera à la maison.
Quelle angoisse elle n'est enceinte que de 8 mois......
Elle hurle pousse, et hurle, et pousse pendant que notre gaillard lui soutient la tête contre ses genoux en lui tenant la main (main qui cela dis en passant est tellement endolori par la pogne de sa femme qu'elle méritera par la suite une manipulation osthéopathique).
Il lui dit:
_" vas y mon amour pousse, pousse"

Tout en pensant très fort dans sa tête :

-"ca y est elle va dégonfler, on va pouvoir enfin...........B.....!!!"

Les heures passent toujours aussi oppréssantes et la tête apparait enfin. Pierrot a été remplacé par un pompier et assiste à l'apparition de la crevette.
BIIMMM !!!!! la tête sort d'un coup et bloque aux épaules.
Cette vision le térrifit à tel point qu'il défaille et s'affale de tout son long, inconscient, sur la laine vert d'eau de la moquette.
(et ben y sont beaux les hommes ...................................!!!)
Quand il revient à lui, ils sont côte à côte dans l'ambulance. Elle le regarde s'éveiller, serrant leur enfant dans ses bras dans la douce étreinte maternelle.......
Il craque. C'est merveilleux. Des larmes chaudes coulent abondement le long de ses joues. Il tend le bras vers sa belle qui comme par miracle a dégonflée. Elle est si belle et le fait d'être mère lui va si bien. Et dans le hurlement de l'ambulance, ils traversent en trombe la capitale pour les derniers soins et monitoring sous le phare bienveillant de la tour Effeil.....

ANALYSE :

Ou laa !!! la situation commence à se compliquer. D'accord il est vrai que rien ne s'est passé, mais il s'en est fallu de peu. Les jeux de séduction de notre mâle -car cela en est- ne me semblent pas très catholiques.

("Pour une fois je n'aurais pas de message disant que je suis mysogine car c'est bien un abus masculin.")

Cette façon de se faire plaindre par une femme sensible en lui pleurant dans les bras est typiquement masculine. Qui n'a jamais entendu les :

-"Tu comprends, je suis au désespoir, ma grand mère s'est enfuie après avoir mordu le chien qui est mort des suites de ses blessures de la rage......"
ou...
-"Ma femme me hait, nous ne faisons plus l'amour, elle me bat tous les soirs à coup de trique".
Ou encore
-"Je vis avec une mégére qui m'enferme en permanence dans le blacard de la cuisine avec les cocottes et les casseroles pendant qu'elle va dépenser mes deniers durement gagnés chez Prada ou Manolo Blanik....."
ou tout simplement....
- "Ma femme est folle, je suis en pleine dépression......................... je risque de me sucider.................... TU COUCHES ????

d'ailleurs les larmes de notre Pierrot à quoi peuvent - elles bien donc être dues ??? La culpabilité ? la joie ? la peur ? (MMMAAAAAAMMMMMMAAAAAAANNNNNN!!!) ou l'amour ??? Peut-être une peut des 4.

Bref, là, nous l'avons échappé belle. Mais qui sait ! Maintenant que la vie de notre couple passe au trio familliale avec l'arrivé d'un lardon ; que va t'il de nouveau advenir ???.......

6_ La vie de couple post bébé

Pierrette est rentrée a la maison avec le petit paul. Elle n'en croit pas ses yeux pour les accueillir pierrot a tout néttoyé. La maison brille et tout est à sa place. (En fait ce qu'elle ne sait pas ce que la veille au soir Pierrot a fait une soirée footballistique avec ses potes de bureau et qu'il vallait mieux pour lui que la maison soit nikel).
Une chaise haute de bébé a prit place entre eux deux à la table de la cuisine. Et des gazouillis s'élèvent immédiatement de la chambre vert d'eau.
Pierrot est abassourdit par ce petit ange qui s'agite dans son sommeil le pouce bien callé entre les lèvres. Il est extraordinairement beau. Un poupon de publicité.
C'est merveilleux. Il adore regarder Pierrette qui lui donne le sein un sourire doux et plein d'amour aux lèvres pendant qu'elle carresse maternellement le front du petit ange.
MAIS ........

1ère nuit : Pierrot et Pierrette se couchent, il est vrai un peu tard et un peu fatigués car tout le monde sait qu'il faut un temps d'adaptation, et que c'est tout un programme chamboulé quand arrive un enfant. Ils s'enlassent tendrement et Pierrot n'en pouvant plus fait glisser sa main sous la nuisette de sa femme qui lui retire aussitôt.

-"Minute papillon ! Pas tout de suite !Il te faut encore un peu de patience. Je viens d'accoucher tout doit se remettre en place. Mais je peut faire quelque chose d'autre pour toi"dit elle malicieusement en voyant le drap soulevé un peu plus bas du coté de Pierrot.

Elle se glisse au niveau du bassin de notre étalon et ................(Je ne vous ferais pas de dessin !!! ;) ).
Mais soudain en pleine extase alors que Pierrot est sur le point d'avoir le plaisir de sa vie : OOOOOOOOOOUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNN OUIIIINNNNNNN!!!!!! Pierrette stop nette ce qu'elle est en train de faire et cours dans la chambre du petit.

-"Deux minute mon amour crit elle je reviens m'occuper de toi "

QUELLE FRUSTRATION !!! Pierrot se retrouve seul dans le lit en sueur, gonflé à bloque, alors que sa femme donne à manger au nourrisson. Dècidement ...... Il attend , il attend, il attend, il attend, il attend...............
Pierrette revient dans la chambre une demi heure plus tard, se couche près de son mari et s'endors lamentablement mettant fin aux derniers espoirs de Pierrot qui fini par courrir devant la télévision sur une chaine payante .......

2è nuit: Après avoir travaillé toute la journée comme un fou, Pierrot rentre à la maison parfaitement exténué. Il se jette sur le sofa, et s'enfonce littéralement entre les coussins moëlleux, et commence à s'assoupir pendant que Pierrette fait le repas dans la cuisine.
OOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIII OUINOUIN !!!!!!! !!! réveil en sursaut pour notre homme qui se lève à la demande de pierrette pour calmer le petit bout de choux. Il ne sait pas quoi faire de cette petite chose trépignante et rougissante au point de donner l'impression que ca va exploser. Il bave, hurle à qui mieux mieux. s'agite telle une tortue sur le dos, la bouche édentée grande ouverte et de grosses rides sur le front.
Il n'a plus rien à voir avec le petit ange blond qui était arrivé la veille. C'est le diable . C'est le diable. Et en plus ..........
snif snif snif !!!!!

-"IL PUT CRENON DE NON !!!!???"

-"ba change sa couche mon chéri !! Il a fait, tout simplement, ça n'a rien de difficile. Pose le sur la table à langer, tout est écrit sur l'affichette que j'y ai placé pour toi au cas ou sur le mur."
-"RRRRRRRRRoooooo !!!! Celle la et sa mani de tout doit être parfait et organisé" ce dit il.
aller à l'attaque.
après cinq couches dans la poubelles car males collées et un pipi maculant sa superbe chemise Dolce&Gabbana, le petit est saucissoné dans sa couche et attend le sein de sa mère.
S'enssuit une nouvelle nuit sans sexe ponctuée par les hurlements de ce petit brailleur dégouttant entre la faim et les excréments.

3è nuit: idem        4è nuit :idem ...........................6è nuit :Idem......8è nuit : gaterie aboutie WOWOW (ca compense!!!!). .......

15è nuit : Pierrot et pierrette ressemblent à deux loques, entre seins et biberons, entre nuit partielles et couches sales, pas de sex, pas de calins, rien. Vie de couple zéro. Juste les échanges de base et rien d'autre entre deux grognements ensommeillés du style :
-"Tu y va chérie?
-"Non c'est ton tour"
-"Pffffffffffffffffff"

20 è nuit : DU SEEEEEEEEEEEXXXXXXXXX !!!!!  Ca y est il était temps !!!! Dieu que c'est bon la "patience" et les caprices de Pierrot ont eu du bon et en plus le petit a dormi presque toute la nuit ......
Mais il n'empêche que c'est dure.......

ANALYSE :

Et ben c'est plutôt chaotique tout ça. L'amour revient avec l'arrivé des enfants ???? Moué !!! Peut-on réelement appeler ça de l'amour. Mais bon. Le premier jour dans la vie post-natal c'est toujours merveilleux. Mais ces petits êtres magnifiques que nous appelons des bébés se révèlent vite n'être que des alarmes sur dos (ben oui ça marche pas encore donc ce n'est pas encore sur pattes).
Ca vous prend tout votre temps, ça pleur tout le temps, et ça n'arrête pas de remplir ses couches.
Rien de pire pour un couple déjà en difficulté à la période pré-natal......
Le plus dure est pour l'homme. Eternel macho, l'homme moderne se doit maintenant de changer les couches, de donner les bains, de donner les biberons. Il n'a quasiment aucuns échanges constructifs avec le bébé. Du moins, il ne les comprend pas ; ce n'est pas comme la mère qui tient de longs monologues ponctués de grimaces et de agreeeeeeeeuuuuuxxx bruillaments ridicules, mais qui veulent dire quelque chose (enfin je crois ....................oui surement ça dois vouloir dire quelque chose).
Le père est donc perdu dans le monde tortueux de Bébé. Il se sent exclu de cette bulle mère/enfant et regrette souvent la vie à deux du début.......
De plus la fréquence des rapports sexuels ne cesse de chuter donc ........................................Pauvre Pierrot....!!!!

7_ Bébé grandit, grandit, grandit, grandit, grandit !!!!

D'abord il y a eu la crèche, puis la maternelle, puis l'école primaire, une miriade de grenouillères, de petits pantalons, de plus en plus petits, à changer, changer, et rechanger. Les bleus, les bosses, l'abonnement à "arnica magazine" et à "plaies et fractures". Le premier redoublement (le CP oups ), puis le deuxième (CE2), et pour finir le CM2. Le petit Paul est plutôt loin du génie qu'avait imaginé sa mère et les disputes nocturnes de ses parents ne font que devenir de plus en plus insultantes, voir de plus en plus violentes et finnissent toujours par  la recherche de la souche génétique dans la famille de l'un ou de l'autre pour découvrir qui est la cause de la création de cette truffe.
Les nuit ne ressemblent plus non plus à ce qu'elles étaient et sont ponctuéees des ronflements de pierrettes et des doux fumets odorants de Pierrot. (De véritables échanges corporels quoi !!!!!)
Les séparations pour réflexion deviennent monnaie courrante et n'annoncent rien de bon à l'horizon.
Pierrot a recommencé d'allé au bar chez gizèle et y passe la pluplart de ces soirées prétextant au début un excédant de travail au boulot, ou des voyages d'affaires (et oui le simple verre est devenu beaucoup plus.......................chaud ?)
Pierrette elle, a passé de plus en plus de temps chez ses parents à pleurniché, puis fini par rencontrer et s'enticher d'Arthuro. Un superbe latino.
Un soir Pierrot rentre chez lui. La concierge lui donne sa valise et lui colle son fiston dans les bras. Pierrette elle est avec arthuro chez elle amoureuse et parée pour un nouvelle vie (et oui l'appartement parisien n'est autre à la base que celui des parents de Pierrette). heureusement que Pierrot a toujours sa péniche. Une lettre accompagne les colis de Pierrot :

Pierrot. (tiens même pas un chéri !!!???!)

                         Je ne vais pas te faire un dessin sur notre situation maritale. Notre mariage est un échec complet et notre enfant aussi. Que faire? La solution est simple. Je joins à cette lettre les papiers du divorce. Tout était déjà fini entre nous avant la naissance de Paul. Je ne serais pas la pendant deux mois car Arthuro, ton remplacant m'enmène au Brézil pour me faire découvrir son pays.... Qui sait peut-être que je n'en reviendrais pas et que j'élirais domicile dans son appartement de copa cabana...... Au son de la salsa et de la capoera...
Tu passeras donc par mon avocat Mtre Fouine pour les papiers et les clauses particulières. Je te laisse notre fils. Débrouille toi avec. Il réchappera sûrement très bien les pneus.

Adios amigos. Je pars au soleil 

Pierette.

                       PS : tu diras à ta poufiasse que j'ai brulé son ensemble string sous-tifs Chantal Thomas, ça lui apprendra à laisser ça sous notre lit. Cochon va ! Vu les dessous, qu'elle porte elle doit pas être très ......................cérébral... Au moins vous ferez un trio d'enfer maintenant........

je ne ferais même pas d'analyse sur ce dernier paragraphe. Non pas par fénéantise, mais juste parce que je pense que c'est comme le café c'est pas la peine d'en rajouter.
C'est assez explicite.
Heureusement, tous les personnages de cet article ne sont que pure fiction. Toutes ressemblances avec des personnes de la réalité ne seraient que fortuites.

J'espère que cette petite histoire aura agrémenté votre soif de connaissance sur le couple version tragédie Brainbreakerienne. Par bonheur, ça n'est pas toujours comme ça.

A bientôt pour de prochaines aventures....................

10 mai 2005

Gamberge N°9 partie 1

Je me promène dans la rue, je regarde la TV, je regarde les pubs sur les panneaux d'affichages...................... Ils sont partout. PAAAAARRRTOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUTTTTT !!!!!
voilà la définition que l'on en trouve dans le dictionnaire (Larousse de poche édition de 1991- dsl j'ai pas réussi à trouver plus réssent parmis tous les classiques de ma bibliothèque-) :

"n.m. : Homme ou femme mariés ou réunis momentanément. Rapprochement de 2 personnes liées par l'amitié ou des intérêts communs... etc. Animaux réunis 2 à 2."

Vous comprenez bien que cette entité va toujours de paire et jamais en trio ou quatuor ou autre. Et pourquoi ??? Quelle est cette raison étrange qui nous force selon toute morale à ne former que des binomes. Quelle est la force qui nous oblige et qui oblige toutes les formes vivantes et même inertes comme les lois de la physique et de la chimie à s'unir par deux.
Voilà une nouvelle question sur laqu'elle portera notre dissertation d'aujourd'hui :

Gamberge N°9 : Qu'est ce que le couple? Pourquoi et comment? Et pourquoi du comment ???????

Ainsi donc tout se résume à un chiffre : 2 ca à l'air simple comme ca non? Et pourtant, si c'était si facile je ne serais pas là à gamberger sur le sujet.
C'est vrai ! 2 c'est quoi ?
C'est comme dans les chansons ? Toi et Moi ? Moi et Toi ? A première vue oui. Mais je vais un petit peut vous montrer que 2, pour beaucoup n'est pas que vivre d'amour et d'eau fraîche ou de baisés et de calins. 2 c'est aussi les remises en questions, les engueulades, les coups dans le dos et ?.........................................................................Les infidélités.

Et oui, les tumultes de la vies font parfois tanguer la barque, et des fois elle se renverse. Et de 2 ……………………………. On passe à 3 même parfois à 4 si les problèmes sont résolus pas les deux parties de façon réciproque.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!! Les maîtresses et les amants !!!! Que d’occupations passionnantes pour un couple sur la sellette. Mais avant d’en arriver à ce scénario , une question est à se poser :

- « Que se passe t’il au sein d’un couple ???? »

Décortiquons nos tourtereaux, de la genèse de l’histoire d’amour à la phrase qui en sera l’épitaphe.

Prenons l’exemple d’un couple basique. Nous procèderons par petits épisodes que nous analyserons au fur et à mesure.

Nous nommerons nos sujets d’études Pierrot et Pierrette (je sais ça fait très France d’en bas, mais je pense que ces traits identitaires ne font que rendre nos personnages plus sympathiques ).

COMMENCONS :

1_ La rencontre :

La saynète qui va suivre va utiliser tous les clichés de la rencontre amoureuse romantique. Une rencontre digne des pires romans d’amour. Y verrons nous un happy end ??? Arlequin, Barbara Cartland, ça vous parle ??? Et bien lisez ce qui arrive au cours d’une découverte romantico-dramatique.

Elle est là. Tremblante. Le visage blème, quasi maladif, mais si doux. Son corps en proie à l’émotion s’est raidit. Elle porte en cette belle journée une robe d’été de mousline qu’un rayon de soleil joueur rend aussi translucide que de la soie arachnide. On devine un corps d’une finesse folle aux courbes douces et suaves.
Pierrette n’arrive pas à détacher son regard de la lame du couteau à cran d’arrêt qu’un homme pointe à quelques centimètres de son visage.
Les quais de La Seine sont déserts et seul le grincement des péniches et le clapotis de l’eau se font entendre. Le temps semble arrêté.
Le voyou ? L’incarnation de la violence. Un rictus angoissant le défigure. Il trépigne, la presse :

- « Donne ton sac, et tes bijoux aussi ! Aller ! Magne toi  nom de Dieu !»

Il transpire. Des gouttes de sueur perles sur son frond avant de s’écraser sur le col de son cuir.

- « LAISSE LA TRANQUILLE !!! »

La voix qui vient de s’élever provient du pont d’une des péniches.

- « OCCUPE TOI DE C’QUI T’REGARDE !!! »crache le loubard.

- « C’est ce qu’on va voir ! »

L’homme saute d’un bond sur le quai et se jette sur le voyou. BING! BANG ! BOUM ! 3 coups de poings et une double clé de bras plus tard, le bougre est désarmé et K.O. sur les pavés. L’homme s’époussette prestement.

- « Ca va aller mademoiselle ? »

Pierrette défaille et s’écroule inerte dans les bras de son sauveur. L’homme regarde le doux visage évanouit. Ses lèvres pleines et rosées, ses cils si longs et la cascade de boucles auburn auréolant la tête de la jeune femme. Un ange se dit-il. On dirait un ange. Elle est si belle. Tellement belle. Tout en murmurant à son oreille pour la réveiller, il lui caresse tendrement la joue. Un étrange sentiment de liberté le parcours. Un frisson.
Les yeux de Pierrette s’ouvrent enfin. Des flous de son inconscience émerge les traits d’un homme. Un sourire apaisant orne son visage franc et serein. Il l’observe de son regard glacière pourtant si tendre. Elle sent contre sa tête la poitrine musclée s’élever et retomber au rythme de sa respiration, et l’étreinte de ses bras contre sa peau à l’odeur envoûtante. Il est si beau.

- « Tout va bien Mademoiselle ? Il ne vous embêtera plus. Je vous le jure ! »

Sa voix est grave et coule tel le miel : douce et sucrée.

- « Je m’appel Pierrot. »

Pierrette se sent bien. Elle ne veut pas que Pierrot relâche son étreinte.

- « Je ne voudrais pas vous paraître cavalier, mais accepteriez vous……. »

- « OUIIII !!!! Répondit-elle l’interrompant, OUI !!! »

Ce cri a jaillit de ses lèvres tel une promesse, un aveux ou un espoir. Et c’est plein de galanterie qu’il l’aide à se relever et que la tête flamme au creux de son épaule et lui le regard plein de rêves, ils se laissent en leurs forts intérieures aller à des pensées d’avenir.

ANALYSE :
Rentrez vos mouchoirs.
Nous avons ici affaire, à un syndrome bien connu de nos amis les thérapeutes :
Le syndrome BAYWATCH RESCU.
Celui-ci se traduit tout simplement par un élan crut amoureux par la victime vers son sauveteur, alors que ce sentiment n’est autrement traduisible que par celui d’immense gratitude. (Bon ça va !!!! C’est moi qui l’ai inventé le baywach truc !!! Mais vous trouvez pas que ça sonne bien ??? ;) ).
L’émotion dans ce genre de situation extrême est telle que toutes interventions positives voir héroïques, seront perçues comme une grâce divine. Bon il ne faut pas oublier que les coups de foudres existent aussi. Mais celui-ci s’avèrera t’il n’être qu’un feu de paille ???

2_Le couple pré-mariage:
Cela fait 6 mois que ça dure. Pierrot et Pierrette ont apprit à se connaître et se découvrent toujours. De dîners romantiques en soirées culturelles, de douces nuits d’amour en moments de phantasmes fous (je pense que personne ne me contredira au sujet de la vie sexuelle trépidante des jeunes amoureux), ils vivent leur amour avec un grand A. La passion se montre au grand jour sur les visages radieux et épanouis de ces 2 êtres superbes. Un couple de rêve. Une gravure de magasine que tout le monde envi et admire.
Jeunes, beaux, actifs, et fous d’amour l’un pour l’autre. Les sourires et les baisés se donnent à la pelle, comme autant de promesses d’union qu’il ne tardera pas de lui proposer en lui alourdissant l’annulaire d’un beau et gros diamant.
Ils s’invitent, dorment chez l’un et chez l’autre tendrement enlacés.

ANALYSE :
C’est sublime. Aaaaaaaaaaaaaaah l’amouuuuuuuuurrrrrrrrr !!!! La découverte de l’autre.
ELLE : douce et câline, tendre et sensuelle. Elle est prête à tout pour plaire et satisfaire son homme.
LUI :Prévenant et plein de bonnes intentions.
Nous avons ici affaire à l’incarnation du couple idéal. Le plaisir de la nouveauté, du neuf. C’est comme pour un enfant à qui on offre un nouveau jouet. Il passera son temps à jouer avec. Dans le cas présent, c’est exactement la même chose. Il y a de plus tous les jours une nouveauté. Un petit trait de caractère plus ou moins agréable. On se suit, se sent, se touche et s’attache (dans tous les sens du terme d’ailleurs hé hé hé !!!). On se demande en mariage et on se marie (QUELLE HORREUR !!!).
Le sexe tient une place prépondérante dans la vie d’un jeune couple. C’est la période de tous les désirs, de tous les phantasmes, de tous les essais. Rien ne lasse.
C’est la période des premiers clashs qui se démêlent sur l’oreiller ou se recollent par un baisé.
C’est le temps d’aimer. Mais ………….

3_La vie de couple post-mariage :

Une année et demi s’est écoulée. Le mariage a eut lieu l’été suivant la mésaventure des quais de Seine. Certains disent que c’est un peut rapide, mais Pierrot et Pierrette s’en fichent pas mal. Ils s’aiment et c’est la seule chose qui compte. La cérémonie fut idyllique. Champêtre, au milieu des blés dorés, prêts à être fauchés parsemés de frêles coquelicots. Ils échangèrent leurs promesses d’amour sous l’ombrage protecteur d’un vieux chêne au moins bicentenaire.
Que demander de plus. Le mariage se poursuit au son des flonflons tel une fête de village. On rit, on danse et on boit sous un ciel de lampions multicolores qui amusent la lumière. Et la nuit de noce………..

Mais c’est bien beau tout ça mais faut bien que sa dégénère un peu !!!

Pierrot et Pierrette ont emménagé dans l’appartement parisien que les parents de Pierrette leur ont loué. Une surface tout à fait correcte, un loyer au rabais, mais des travaux, des travaux, des travoooooooooxxx !!! A ne plus en voir la fin. Pierrot a gardé sa péniche qu’il sous loue pour la saison. Il pense déjà aux longues promenades fluviales d’été peuplées de parfums de foins fraîchement coupés, de cris et de rire d’enfants et du tendre sourire de Pierrette.
Et bien parlons en de Pierrette. Elle regarde son mari bailler aux corneilles. Les cartons ne sont pas déballés, les meubles ne sont pas tous montés, les peintures ne sont pas terminées et en sont loin et vu le rythme de travail de Pierrot, à la Saint Glin-glin, les poules auront des dents et Paris sera mise en bouteille.

Elle fulmine, il vient de rentrer du bureau. Il se cale confortablement devant la télé sur son fauteuil encore recouvert du plastique de protection anti- poussière, décapite une bière et regarde les résultats sportifs sur le câble. C’en est trop !!! elle fonce sur lui tel une vachette de courses landaises.

- « CA SUFFIT !!! »

Elle est là. Droite comme un I, fermement campée sur ses deux jambes devant l‘écran, les poings serrés contre les hanches, l’œil noir.

- « TU CROIS QUE CA VA SE FAIRE TOUT SEUL ??? CA FAIT 1 MOIS QU’ON EST ICI ET LES TROIS QUART DES PEINTURES NE SONT PAS FINIS !!!!…. QUOI ??? TU ES FATIGUE QUAND TU RENTRE ??? MAIS TU ME PRENDS POUR UNE IDIOTE??? CA NE PEUT PAS CONTINUER COMME CA. JE NE SUPPORTE PLUS CETTE ODEUR DE PEINTURE, CE BAZARD, CETTE CRASSE. JE RETOURNE CHEZ MA MERE QUELQUES JOURS ALORS TACHE DE RATTRAPER LE TRAVAIL. JE COMMENCE A EN SOUPER DE CES TRAVAUX ET SACHE QUE DE PLUS JE SUIS ENCEINTE…. »

Sur ces mots, elle se retourne prend le premier vase a porté de main et le fracasse violemment contre le sol avec un cri de bestialité, file dans la chambre, fait son sac et quitte l’appartement folle de rage en claquant la porte.
Elle est enceinte ??? Pierrot est abasourdi. Son rêve se réalise enfin. Un enfant. Le plus beau cadeau qu’elle pouvait lui offrir. Il sort de sa torpeur d’un bon, et s’atèle à la tâche. Il attrape le téléphone fait livrer une trentaine de roses à sa femme chez sa belle-mère avec une carte d’excuse bien ficelée.
Le lendemain il se fait porter pâle au boulot et se jette à corps perdu dans les peintures et tous les petits travaux de rénovations de leur petit nid parisien. Nuits et jours, il peint sans relâche et au bout d’une semaine il ramène sa femme à la maison.

Pierrette n’en croit pas ses yeux tout est beau, propre, rangé pas un carton ne traîne, pas une poussière ne souille le sol ou un meuble. C’est magnifique. Mais elle n’est pas au bout de ses surprises. Une pièce est fermée. Pierrot lui tend la clé. Elle déverrouille fébrilement la porte. MON DIEU !!! Une chambre de bébé !!! Pierrette est aux anges.
Et elle le lui fait d'ailleurs bien comprendre à même la moquette vert d’eau de la chambre d’enfant.

ANALYSE :

Ca y est ça se crêpe le chignon, Mais là ce n’est que le début, la première vrai crise. C’est à ce niveau là de l’histoire que l’on commence à découvrir un caractère bien trempé. Et Pierrot. Son inactivités n’est-elle pas un synonyme d’ennui ? L’homme fort serait-il feignant ? Le coup du vase sur le sol laisse présager des violences contenues par notre Pierrette. Ou lala!!! Heureusement, une maternité s’annonce. Très bien l’unité se reforme autour d’une même idée. Un enfant. Mais………………..

4_La vie de couple Pré-bébé

Les mois filent vitesse grand V. Notre Pierrette à doublé de volume. Elle est toute en ventre et en seins. Elle est radieuse d’après ce que disent tous les gens qu’elle croise. Elle déambule péniblement les mains posées en permanence sur ses reins douloureux. Elle passe son temps aux toilettes. Les magazines qui s’accumulent sur la table basse du salon ne sont autre que Parents, Bébés, Maternité. Les livres sur la table de chevet ont pour titres « Bébé », « psychologie d’un nourrisson de Deux semaines », « Mon enfant de 5 mois est surdoué faites en autant du votre », ou encore le catalogue des facultés et grandes écoles françaises (le temps passe si vite). Le rythme de vie de notre couple bat au nombre des séances de respiration pour accouchement et des bains dans la piscine avec d’autres compagnons maternisés.

Pierrot quand à lui est perdu. Ou est Pierrette. En rentrant, il découvre une boule toute rose surmonté de 2 énormes pastèques vergeturées que surmonte un melon chevelu. Le tout est enrobé dans une espèce de sac à patate proche des rideaux de sa belle-mère.

Elle se traîne, se plaint, demande qu’on lui masse les pieds, des bains des huiles, des caresses sur le ventre. Elle bouffe tout et n’importe quoi, l’envoi au 24H/24H acheter sa crise gastronomique de la nuit (cornichons au sirop d’érable) et dévalise le frigo.

CA n’a plus rien d’une femme. C’EST un cachalot. Moby dick ferait pâle figure à coté. C’est tout le temps pareil. Les bruits du matin c’est tout un rituel :

« PROUT!!!, PSSIIIIIIIITTTTTTT!!!, BUUUUUUUUURRRRPPPPPPPP!!!!!!!!!! » et le bisou au vomi pour finir BEURK !!!

Il est déboussolé et a faim, dans un autre sens. Mais ou est la folle chevauchée sur la moquette de la chambre du bébé ? Il se tourne et se retourne dans son lit et ne retrouve pas la belle assoupi encore quelques mois auparavant à ses cotés. Il ne découvre qu’une masse informe volant les draps. Il n’est plus satisfait physiquement que par lui-même et par les phantasmes laissés par les femmes perverse qu’il regarde sur le câble la nuit, la main droite plongée dans son caleçon pendant que Pierrette dort.

ANALYSE :

Catastrophe ! Si du point de vue de Pierrette ça va, du coté de Pierrot c’est autre chose d’ailleurs allons faire un tour dans son cerveau :

« rrrrrrrrrrrrooooooooooo c’est pas possible !!! Elle est énorme!!! Je dors avec un Mammouth !!! Je veux du sexe, DU SEXXXEEEEEE!!! Et c’est ça que l’on appel le masque de grossesse ??? Elle est pleine de spots… Rrrrrrrrrrooooooooo elle se trimbale une de ces paires de loches !!! Ça ce serait bien qu’elle les garde après… Bon Pierrot arrête d’y penser. Tu te fais du mal là. Tiens si j’allais me matter un ti film…..?! Ca va sûrement me calmer……….oh ooooooooooooooooohhhhhhhhhhhh !!!! Clara Morgane ..............toi tu es b.....te »

Et oui l’état de Pierrot se traduit par le manque de sexe. Il est frustré. Il ne peut pas se satisfaire, ni satisfaire sa femme de laquelle il n’arrive même pas à faire le tour d’ailleurs. Il ne faut pas oublier que si la gestation est difficile physiquement pour la femme elle est cruellement avilissante moralement et psychologiquement pour l’homme.

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19 avril 2005

PAM PAM PAM PAAAAAAAAAAAAAAAAAAPE

                                       

 

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Mardi 19 avril. 18H. C'est ce jour et cette heure historique que je choisi pour ajouter ce nouvel article. Alors que le nuage de fumée blanche fini à peine de se disciper au dessus de la place St pierre de Rome.  Un nouveau pape vient d'être élu et bien soit. Le païen que je suis lui souhaite bon courage pour récupérer ses brebis égarées ou plutôt pour poursuivre le bon remplissage des caisses de la banque vaticane. Je conclurais donc ce petit apparté par une pensée pour lui :

"ALLER MON VIEUX AU BOULOT ET RENDS LA GROSSE BAGUE QUE L'ON VIENT DE TE DONNER CA NE FAIT PAS TRES HETERO. DE PLUS UN GROS CAILLOU COMME CA C'EST VRAIMENT TRES VULGAIRE..............................."

Ah j'oubliais :

"TE PROMENE PAS TROP AU BORD DE L'EAU AVEC CA. TU TOMBES, TU COULES TOUT SCHUSS !!!"

Bon aller, trève de mauvaise foi  (héhé mauvaise foi.......................... ouh ouh ouh ouh ouh!!!!!)

17 avril 2005

Gamberge N°8

L'apparence est de nos jours tellement importante, qu'elle régit toute notre vie. Cela va de la tenue vestimentaire, à la coupe de cheveu.
Et bien justement, parlons en de la coiffure ; ce petit pôle de "communication humaine". Ca tombe bien je dois aller me faire un peu dégager les oreilles.

Ca vous dis une petite visite chez le coiffeur ??? Et bien allons y !!! Je vous enmène pour

Gamberge 8 : "Brainbreaker au salon de coiffure !!!"

Nous y sommes. Un salon de coiffure est parfait pour un "psycho-analyste" comme moi. Il y a tant de choses à y voir et entendre. Entrons !!!

Je pousse la porte pour atterir dans cet univers remplit de bruit et d'odeurs plus ou moins agréables. Je suis accueilli par un "BONJOUR M. BRAINBREAKER !!!" collégiale retentissant et plein de sympathie. Ca fait plaisir à voir et met du baume au coeur.
Il y a un peu d'attente ??? Et bien soit. Ce n'est pas un problème.
Je m'installe confortablement dans un fauteuil tout en me plongeant dans un des partenaires presses basics de tous salons de coiffure qui se respectent : "GALA". Une littérature digne de figurer en bonne place dans les toilettes pendu à un clou pour le recyclage et les économies de PQ. Le seul mérite que l'on peut lui accordé est que ce genre de feuille de chou vous pose directement dans l'ambiance. Car au salon, les potins, y'a qu'ça d'vrai !!!

Après avoir tout apprit sur les frasques du prince harry déguisé en nazi pour carnaval, ou sur le mariage de Charles et Camilla déserté par les "loyaux" sujets de la couronne britannique, mes oreilles commencent à ce tendre vers les conversations allentours :

-"Avez-vous vu la petite de Johnny Halliday et Laëtitia ????? Comme elle est mignone ............."
ou encore :
-Madame Martin, vous êtes rayonnante aujourd'hui. Mais vous savez, on peut faire encore mieu. On va vous faire quelques mèches, une couleur, un super soin, une coupe, un brush. Et pour la maison, j'ai toute une gamme extraordinaire qui va vous changer la vie. Elle va nourrir vos cheveux en profondeur, les régénérer, arrêter la chute et la desquamation, les protéger, maintenir la couleur.....(Faire revenir votre mari, vous faire aimer de tout le monde, augmenter votre libido, regonfler votre Q.I........................)

2 femmes équipées comme des cosmonautes russes avec 3 tonnes de papiers d'alu sur la tête, cancanent sous de drôles de casques chauffants :

-"Merde regarde Brigitte !!! C'est sa femme qui entre dans le salon !!! Si elle savait."

-"Putain Josy, pourquoi il divorce pas regarde là. Elle est laide, grosse, vulgaire. Tu vaux mille fois mieux qu'elle chérie."

-"Ouais, je sais. Mais il m'a dit qu'il allait la quitter mais en ce moment c'est compliqué.................................."

Je regarde toutes ces femmes tellement ridicules avec tout cet attirail d'alu, de cellophane, de bigoudis ou avec cette espèce de boue colorante sur la tête qui caquettent dans cette étrange basse cours. Je dois avouer que ce spectacle me fascine. Elle sont là, se demandant si leurs maris remarquerons les changements. Eux qui ne regardent que les minettes de 20 ans. C'est en fait pathétique. Une armée de commères vils, mauvaises, parfois méchantes et haineuses :

-"Regarde la celle là ! Son mari est alcolo, sa fille se drogue, son fils est pédé, elle est endettée jusqu'au coue et elle va toute les semaines chez le coiffeur. Pffffff ! Moi, à sa place, je crêverais de honte...."

Mais elles sont aussi heureusement douces et inquiètes, gentilles et comiquement dramatiques, sensibles et frêles.

-"M. Brainbreaker...........M. Brainbreaker ...........M. BRAINBREAKEEEEEEERRRRRRRR !!!!!!!!....."

-"Hein quoi !!!???? Oups eeuuuuuuhhhhhh pardon Géraldine, j'étais dans mes pensées...."

-"Hé ben c'est qu'elles vous ont enmené vachement loin vos pensées.........Au moins sur la lune...."

Géraldine est a priori nouvelle. Elle est apprentie en 1è année de CAP. Elle me dit qu'elle va me faire le shampooing. (étrange look cette petite). Elle a l'air gentille. Apparement surprise et pleine d'interrogation, elle me demande :

-"Mais comment ça s'fait qu'vous connaissez mon nom ?"

Et à moi de répondre blazé :

-"Géraldine. Sais-tu que tu porte un badge ? Oui ? Et bien c'est écrit dessus ."

Soudain, un gloussement débile sort de ce jolie minois et rompt tout de suite le charme :

-"OOOOuuuhhhhhhhhhh aaaaaaaaaaaaannnnnnnnn ouais....!!! Que j'suis conne des fois !

J'aurais dut m'en douter. Je me sermone intérieurement, me disant que mon sens de l'analyse devait être en berne quand je l'ai vu la première fois :
Elle est là, blonde avec 2 placards rose dans les cheveux, un haut type cache coeur dévoilant un nombril piercé, une jupe courte voir trés courte, des converses ultras montantes aux pieds roses fluos et une bouche rose fuschia lui barrant le visage surmonté d'un autre piercing façon grain de beauté au dessus de la commissure de ses lèvres. Je vous épargne les détails de la description du maquillage ressemblant plus à des applats de peinture au couteau.
En bref, la truffe dans toute sa splendeur.

Géraldine me guide donc jusqu'aux bacs, me fait enfiler un peignoir et asseoir.
Le shampooing est sans nuls doutes pour moi un des meilleurs moments. Son eau chaude, ses produits qui embaument l'amande douce ou le chèvrefeuille ainsi que le massage relaxant qui l'accompagne.
Je suis à présent assis, la tête en arrière et l'eau commence à couler. Quand une sensation de brulure intense se fait soudain sentir à la surface de mon cuir chevelu. Au même moment, j'entends la voix nasillarde de la gamine me demander :

-"Ca va la température de l'eau, c'est pas trop FROID ???"

-"C'EST BOUILLANT !!!!!!" , hurle-je en proie à la panique et surtout à la douleur.

Et à elle de répondre :

-"Hé ben M. Brainbreaker ! Vous alors !!! Vous êtes sensible de la tête .

Je ne relève pas.
La mousse se fait enfin sentir. Son parfum entêtant entre dans mes narines et commence à me détendre............Quand........
La lessive commence. Je suis secoué, bringuebalé, frixionné violamment. C'est à en avoir mal au crane.
Je dois dire que je commence sérieusement à m'impatienter. J'ai la nuque en feu, le cuir chevelu à vif, et de la mousse plein les oreilles. Le miroir en face de moi me renvoi l'image d'un être rougissant alors qu'une grosse veine me barre le front en battant.
Je fulmine, et ça se voit

Elle me rince. Voilà que je prends une douche, et l'eau savoneuse me coule dans les yeux décollant mes lentilles de contacts au passage.
C'EN EST TROP !!!

-"Ecoute ma chérie. Ou bien tu fais attention, ou je te fous cette putain de douchette dans le cul en position chaleur maxi !!! C'EST CLAIR ???????"

Je la vois défaillir. Ses yeux se remplissent de larmes et ses grosses lèvres fuschia se retroussent, transformant son visage en un grotesque rictus de chagrin. Je ne cèderai pas.
Je suis là, trempé, aveuglés et les yeux brulés par le savon. Je suis pitoyable à voir.

je lance un appel de détresse à travers le salon :

-"Y'a t-il quelqu'un ici qui à les aptitudes nécessaires pour me rincer sans me faire subir une reproduction du tsunami ????"

La patronne qui au passage à l'air aussi tarte que la petite arrive confuse, réprimande l'apprentie, finit de me rincer. Elle tente de m'attendrir par un petit massage qui est un échec complet niveau détente à la vue de mon état de nervosité avancée.

On passe à la coupe. J'explique ce que je veux avec moults détails et gestes (nuque longue et éffilée, une frange très courtes voir rasée mais de la longueur sur le dessus).

-"OK !!!"

La tondeuse se met à grogner. Le bruit des ciseaux commence à me bercer doucement :
"sclic schlic schlic sclischlic !!!"
Je me laisse aller à fermer les yeux et tombe dans un demi sommeil contemplatif. Mes yeux sont ouvert, mais loin au delà du miroir. je me prends à penser à Lewis Carol et à son Alice au pays des merveilles. Verrais-je le lapin blanc avec sa montre ???

Madame C, la patronne donc brise ce moment de plénitude.

"-Ca va comme ça ? C'est assez court ?????"

Et là.................................................... C'est le drame !!!! Je me décompose. Je ressemble à ......................................UN BIDASSE !!!!!
Mes tours d'oreilles sont de vrais gardes boue, ma frange et les longueurs désirées sur le dessus aussi inexistantes que ma nuque longue et éffilée se retrouve tondue et trop haute.

-"Très bien Madame C. ! Je me casse. Vous n'êtes qu'une sombre incapable. Vous ne vallez pas mieux que votre apprentie. Votre Q.I. et votre sens de la compréhension ne décolle pas de celui d'une huître qui elle au moins à le mérite de produire une perle et pas de la merde comme vous. Je ne vous dis pas merci, ni au revoir. La coupe sera bien entendue gracieusement offerte. ADIEU !!!"

Je me lève donc, arrache mon peignoir, et très digne avec mon nouveau look de jeune conscrit, quitte le salon la tête nue mais haute.

Je ne suis jamais retourné dans ce salon de coiffure et je ne le souhaite pas d'ailleurs. Cette expérience m'a permis de me rendre compte que certains couvres chefs me scient à merveille.

HEUREUSEMENT , LES CHEVEUX, CA REPOUSSE !!!!!!

15 avril 2005

Serait-ce enfin Gamberge N°7 ?!

N'était-il pas temps d'agrémenter ce blog d'un nouvel article ?
Mais je pense que ce faire désirer et savoir attendre en retour sont des formes de sagesses. Le temps passe si vite quand votre vie sociale vous enserre, quand le travail vous assaille, que les travaux vous bloquent et surtout quand votre petit coeur bat. vi vi !!! Mince Brain ressaisis toi, ces élans de sentiments ne vont-ils pas briser la carapace de cynisme qui t'habille...???
Mais bon je ne vais pas vous raconter ma vie non plus. Le premier article de ce blog en dit dejà assez. Revenons donc à nos moutons !!!

En voilà un drole de titre : " Serai-ce enfin Gamberge N°7 ?! "

Décortiquons cette suite de mots.
-Serait-ce : verbe auxilliaire être conjugué à la 3è personne du singulier du conditionnel présent sous la forme interrogative.
-Enfin : cela voudrait-il dire qu'il était vraiment temps d'écrire...................... ;)
-Gamberge N°7 : vous connaissez déjà les autres volet de ces histoires un peu loufoques. Donc je n'en dirais pas plus.
-?! : Le point d'interrogation allié au point d'exclamation est une forme de ponctuation souvent utilisée dans le monde de la bande déssinée. Ils servent dans le cas présent à marquer une question qui n'est autre qu'une forte affirmation car le lecteur en connait déjà la réponse donc :

OUI CET ARTICLE N'EST AUTRE QUE GAMBERGE 7...... 

Mais sur quoi allons nous gamberger aujourd'hui ? Quel sera le fil conducteur de notre réflexion ? Quel est le sujet qui va encore mettre notre petit esprit en ébullition ?
Rien que ça, ça en fait des questions ?
Mais justement c'est cela la trame !!! (Je me dis des fois que je suis un génie). Que peut-il se passer dans notre cerveau pour pouvoir en sortir de tels flots "littéraires" ?

Aller, hop sortez vos scaphandre et votre micro sous marin anti globules blancs et acides corporels. Attention , ca va secouer bienvenue dans :

Gamberge 7 : "A la poursuite d'une idée dans la cervelle de Brainbreaker"

D'abord parlons de quelques généralitées. Il est dit que l'influx nerveux ne rencontre jamais de "cul-de-sac" dans le cerveau. En effet, son point d'arrivée dans une région est toujours un point de départ potentiel vers d'autres neurones. Mon Dieu ! Je parle comme dans un bouquin. Beurk !!!
Cet assemblage de milliards de circuits qui se bouclent sur eux-mêmes fait qu'il est très difficile d'avoir des "pensées entièrement rationnelles" ou des "émotions pures".
D'ou l'expression avoir la tête qui tourne pas rond et voilà pourquoi je n'arrète pas de gamberger. Des fois il y a de quoi finir totalement barge
.
Le cerveau produit des souvenirs qui changent notre câblage cérébral et, par conséquent, nos façons de penser ultérieures.
Comme quoi il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. héhé !!!

Voyons un peu cette coupe frontale. Je vous rassure ce n'est pas le mien . Oublions les noms et grigris un peu barbares.

Aller hop une intraveineuse et c'est bon vous y êtes. Je viens de vous faire passer par mon bras. Je vous rassure, il n'y a aucune autre substance qui vous accompagne. Vous commencez donc la longue ascension qui va vous mener jusqu'à mon cerveau.
Profitez en pour regarder la vue de toutes ces petites cellules qui se promènent autour de vous. C'est joli non ??? La nature est bien foutue quand même !

Vous êtes à présent dans mon épaule passez par la jugulaire et vous voici dans ma tête. Passez derrière mes yeux et regardez..................
AÏE !!! faites attention à ne pas irriter mes globes occulaires ou ma cornée!!!!! que voyez vous que je vois ? bien vous voyez un énorme sandwich arriver vers vous. Première information. Une petite décharge part de mon oeil; Vous la suivez et croisez une autre petite décharge venant de mes papilles. Elles fusionnent toutes les deux et partent dans la partie droite de mon cerveau, seuil de l'imagination et de la compréhension.
Un ambrion d'idée surgit :

-"miam c'est bon !!!"

Vous suivez donc cette nouvelle étincelle qui part cette fois ci dans la parti gauche de mon cerveau seuil de la réflexion et de l'analyse scientifique. Pouf !! Et c'est une nouvelle pré-idée plus complexe à présent qui en ressort :

-"des frites, de la sauce au poivre (ça picote !!!), du fromage, de la salade, du steak.... mmmmhhh c'est un steak américain sauce au poivre !!!".

Et l'étincelle part dans un autre coin de mon cerveau gauche pour ressortir sous forme de :

-"c'est si bête à faire. Je pourrais en faire autant !!!"

Ca y est c'est l'explosion.
Des étincelles jaillissent de partout. A droite, à gauche, sur les cotés, au milieu, par dessous, par dessus. avec des :

-"je dois aller faire les courses pour mon sandwich...... Il me faut du fromage..... Ca va me couter environ 2euros + 1,5 +...... Je dois aller à la banque pour retirer..... Mais ou est cette putain de carte bleue???.... le magasin est-il ouvert?..... vite vite vite....mmmmmmmmmmmmh je l'imagine déjà bien gros et bien gras......"

Tout y passe : le raisonnement, l'imagination, la capacité à compter et analyser, la commande des mains gauches et droites...... Qu'elle fouillit !!! Une usine à pensée vient de se mettre en forme suite à un stimulus visuelle et papillaire. Et tout ça pour un sandwich ?

Ou lala !!! Ca me fatigue déjà d'y penser........... Alors imaginez pour un des articles de Gamberge ce que ça doit être ??? Je vous laisse y réfléchir.........

31 mars 2005

Gamberge N°6 (suite)

Aaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhh Toulon !!!

Une journée de flanerie bien méritée. La paie est bien tombée et l'argent dans ses moments nous brûle toujours les poches. Que faire ???

J'ai trouvé :SHOPPING !!!
Une visite au coeur du fashion world toulonnais en se promenant dans les rues piétonnes??? Que demandez de plus ??? Tout un programme.
Quoi ??? Vous voulez venir avec moi ???
Ok en grand prince je vous glisse dans la pochette de ma veste. Accrochez vous !!!
En route pour :

GAMBERGE N°6 bis : Le fashion world toulonnais !!!**
(**La jungle toulonnaise 2)

Il fait beau. Le soleil illumine la ville et la nature en éveille en cette sublime journée printanière.
Il est exactement midi. La terrasse du Chantilly est bondée de fonctionnaires, d'avocats, hommes d'affaires et employés de banques en pause. Vu l'effervescence qui reigne dans le personnel de la brasserie, on peut aisément imaginer ce qu'il se passe en cuisine.

Tous mes sens sont en éveil. Les odeurs du printemps me titillent les narines et les gens beaux qui commencent à se dénuder sont un régal pour les yeux et l'imagination.
Qu'il est bon de flaner au coeur de cette mouvence humaine.

Soudain, je sens des picotement sourds en provenance de la poche interieur de ma veste. Ce ne sont autre que ma Carte bleu et mon chéquier qui me remettent à l'ordre :
-"EH OH !!! Nous aussi on aimerait bien sortir !!!!!"

Je descends donc dans le fashion pôle de Toulon : La rue d'Alger.

Ma montre Starck annonce 12H15. MINCE !!! Tout est fermé. Les pancartes sur les portes et les rideaux de fer annoncent toutes : ouverture 10H - 12H et 13H30 - 19H.
J'ai donc 1H30 à tuer.

Blazé du retard pris dans mon programme, je décide de faire marche arrière pour aller en terrasse pour boire un petit café, le tout accompagné d'un bon gros sandwich de "la gourmandise".
Après tout ce n'est pas parce que l'on est fashion que l'on ne peut pas apprécier une cuisine un peu trop grasse.
Les gourmandes sont aux commandes de leurs presses à sandwichs et de la table de cuissons. Elles se remuent dans un vacarme incroyable de cuisine, de musique et de voix. Lulu me parle avec enthousiasme de sa dernière teuf on Mars. En moi même, je me dis :
-"Mais qui est le barge qui la coiffe ??? Ah mais oui, c'est moi !!! Héhé !!!"
Et là j'entends Poulet résumer la situation en echo à ma pensée :
-"Mais arrête de te bader !!!! NARCISSIQUE !!!."

Armé de mon steack américain poivre, je choisi de me caller sur une térrasse en plein soleil.
Lunettes noires sur les yeux, j'ai la tenue idéale de l'agent secret. Je peux donc espionner à l'insu de tous, scruter et comme à mon habitude critiquer et analyser.

Je me dis que les apparences sont souvent le reflet de la personnalité ou de l'absence de personnalité.
De la jeune fille coincée voir éteinte qui n'assume limite pas sa féminité ; à la bimbo éxhubérante qui s'habille d'un rien (un bout de tissus suffit). Ou encore nous pouvons parler du cadre en costume trois pièces, ou du djeuns apocaliptico-fashion drappé de son 3/4 noir et allourdi par ses New Rock de vingt kilos chacunes...

Voici 6 profils textilo-psychologique d'un panel fashion ou plutot plus simplement : 5 sujets d'étude :

1 La bimbo
C'est un personnage placant sa personnalité au niveau de sa poitrine et de son arrière train. Elle sort en meute, arborant peu de tissus mais toujours beaucoup de couleur que ce soit au niveau textile comme au niveau de ses peintures de guerres cosmétiques. Roses et fluos sont ses couleurs, la blonde attitude (qu'elle prononce A T T I T I O U D Z) son cri de raliement.

2 L'aristo coincé
A l'air de sortir d'une vie de chateau ou d'un mariage avec un officier marinier supérieur de la marine française. C'est souvent une Marie quelque chose (marie-Chantal, Marie-George, Marie-Alice.....). Toujours impéccable, avec de jolies soquettes dépassant de ses escarpins plats vernis, la jupe écossaise à trois doigts sous le genou, le carré Hermès, le serre tête assorti sur un coupe au carrée (noté que si vous trouvez un petit noeud sur celui-ci c'est que madame se dévergonde et que c'est jour de fête !!!). La panoplie n'est pas terminée. Il manque le chemisier blanc à col rond bordé d'une fine dentelle et d'un petit liseret rouge, le tout enveloppé dans un gilet bleu marine.
L'ensemble serait incomplet si vous n'ajoutez pas une poussette et cinq gosses en file indienne parfaitement asortis à leur mère. Ils répondent tous à des noms moyen-ageux comme Gonzague, Ignasse, Louis-philippe, Marie-honorine........
L'aristo-coincé a tout d'une vierge ou d'une sainte, incarne la parfaite mère de famille française. C'est la mère dans toute sa splendeur : au foyer, attendant son mari patiement le fer à repassé à la main devant une pile de linge titanesque avec la marmaille qui braille autour.
Quel tableau !!!!!

3 Le business type
Tailleur sans plis pour ces dames, costume deux ou trois pièces pour ces messieurs. Que de la haute couture évidement : Boss, Armani, Gianfranco Ferre.....
Le kit oreillette gréffé à l'oreille, la serviette tout cuir pour lui et croco vernis pour elle, ils ont tout des requins d'aujourd'hui :
La dent longue et les poches lourdes mais bien fermées, le regard glacial et sans scrupules.
Ils feront tout pour aboutir à leur fin.

4 La caillera d'la mort qui tue
Facilement remarquable. Il ne jure que par lacoste, la F.F. (Funky familly), I am et le Who tang. La démarche boiteuse, la casquette de travers, les chausettes remontées sur la jambe du jogging et le regard agare , il ponctue toutes ses phrases par :
-"Ta mère...................... Ta race................. t'es bonnes................."
Des fois il site pour faire bien les "grands poètes" comme Nas et Doc Gynéco ou même exceptionnellement Malcolm X qu'il croit faire parti des X-men. Toute une "personnalité"................... 

5 La fashion victime :
Toujours à l'affut du petit objet over tendance du moment, du petit accessoire qui agrémentera au mieux son plumage comme une cravatte à la place de sa ceinture ou le détail strass sur un tee shirt moulant jusqu'à l'étouffement. Ses marques Energie, Diesel, Melting pot, Le temps des cerises, Van dutch, Puma............. Bref que des trucs hors de prix. En effet, la fashion victimzzzz n'hésite pas à payer un jeans 200 euros alors qu'il est plein de trous et est tout élimé. Si on se penche sur le jeans en question, on se rend compte qu'il peut se faire le même avec un jeans carrouf en y mettant un peu d'huile de coude et quelques bons coups de sciseaux bien placés pour 10 fois moins cher.
Mais là c'est encore une question d'étiquette.
Les lunettes styles sont inséparables de ses yeux (elles sont surement vissées, je suis sur que si je regarde de près il doit y avoir des visses ou des boulon dans la peau de son crane). les cheveux en crète. Tout ce personnalise mais pas sa personnalité. A l'image de la bimbo, il s'uniformise aux nouvelles stars de la réal TV.

6 l'artistico-je m'en foutiste
Surement un de mes préférés. Il est simple toujours désinvolte. Il s'habille de rien ou plutôt si ; il se drappe dans de grands airs, de grandes et belles phrases et de sa dignité. Il s'habille d'un rien. Souvent, voir perpétuellement blazé, il passe son temps à faire de longs discours philosophiques.
Avec lui, rien n'est blanc, rien n'est noir !!! Il y a toujours une excuse pour entamer une réflexion, tergiverser sur le pourquoi du comment et gamberger bien sur. Héhé!!!
Ses muses : Bôhème et Destruction, Hécatombe et Création, Illusion et Méditation

Il y aurait encore tant d'exemples, mais je pense que ceux sités ci-dessus sont les plus communs et les plus représentatif de la population toulonnaise (et ben ca promet !!!). Bien sur il se combinent entre eux. Il y a une par de chacun d'entre eux en nous. Rien n'est tout blanc et rien n'est tout noir !!!

Je me rends soudain compte que le temps a passé plus vite que je ne le pensais. Ma Carte Bleue crit toujours dans ma poche :

-"Bon ca y'es monsieur le philosophe ? T'as fini ?"

Je jette 2 euros dans la coupelle, et quitte la terrasse du café en direction des boutiques.

Verdict:
5H plus tard, je fini mon shopping. Les pieds fourbus, la tête douloureuse, à force d'écouter les vendeuses hypocrites soucieuses de leur chiffre vous dire :

-"OOOOOOOOOOhhhhhhhhhhhhhhh ouaaaaaaaaaa ça vous va trop bien. Ca a été taillé pour vous......!!!"

Alors que vous êtes habillé comme un sac. Je pense déjà au double aspro que je vais m'enfiller à la maison.
Je n'est rien trouvé. Mais ce n'est pas grave. Vu que ma carte criait trop fort et accentuait ma migraine, j'ai fini par la museler en lui trouvant le repas de ce soir à ce mettre sous la puce.

Je fini donc peu appauvrit et content de ma journée

"La maison .................. AAAAAAAAAaaaaaaaaaaah home sweet home !!!"

Aller je vous laisse. C'est l'heure de penser à gamberge 7 à bientôt.

Patience les chéris je fini très bientôt.

24 mars 2005

Gamberge N°6

Ce matin, après un ravalement de facade bien mérité et un petit dèj pas si petit que ça, j'ai utilisé un mode de transport qui agrémentent la routine d'un individu moyen se rendant au travail : les transports en communs.
Ce que j'y ai vu a dépassé l'entendement.

La ville. Ma ville !!! Cette ville qui a vu s'éveiller l'homme que je suis, cette ville qui m'a adopté, cette ville de méditérrannée, cette ville qui se déroulait sous mes yeux écarquillés, cette ville à laqu'elle je n'avais pas une seule fois prété vraiment attention. Ce paysage si famillier et pourtant tellement étranger. Un lieu de vie à part entière.
Notre nouveau sujet d'étude. Allé hop !!! Montez à bord de mon super bus propre antipollution (ben oui chez nous on roule au gaz naturel !!! Rien que ça !!!) pour une visite guidée de :

GAMBERGE N°6    : " Toulon ou La jungle toulonnaise ???"

Le bus s'arrête enfin après 5 minutes d'attente. Les portes s'ouvrent dans un grand souffle lasse "ppppssssscccccchhhhhhhhhhhhhhhiiiiiiiiiii !!!!!!!!"

Vous montez sur le marche pied et vous découvrez le petit panneau : "trajet 1,40 euro" (vous croyiez que c'était gratuit ? Non mais vous voulez rire ?!).
Le chauffeur vous regarde fouiller dans vos poches d'un air patibulaire :

-"Bon ça avance ? j'ai pas qu'ca à faire !!!" (la légendaire politesse de la majorité des chauffeurs de transports en communs toulonnais).

Vous trouvez enfin un billet de 20 euros. Chouette !!! Vous lui tendez :

-"Vous z'avez pas d'la monnaie ?

-"Non désolé je n'ai que ça"

-"Pffffffffffffffff putain font chier tous ces cons c'matin !!! z'on pas un pet d'monnaie. Allez zy appelez moi Banque de France tant que vous zy êtes" marmonne t'il en vous ballançant votre dût comme si vous n'étiez qu'un minable germe infectant son autocar "propre".

Mais vous êtes d'une humeur grandiose ce matin. Ce n'est rien, ce ne sont que les aléas des transports en communs. Ce brave homme doit avoir des petits problèmes dans sa vie privée. vous le plaignez. Peut être que sa femme ne le satisfait pas ou qu'il n'a pas assez de sous ??? "Au diable les esprits queurelleurs !!!" Vous dites vous. Et vous vous installez tant bien que mal entre une vieille, un djeuns lycéens avec son lecteur mp3 rivé aux oreilles diffusant un zizouzizouza indescriptible, et un autre gars indéfinissable.

Le bus est bondé et il y reigne un brouhaha extraordinaire. Mais Tout va bien. Le ciel est bleu, les températures plus élevées que les moyennes saisonnières et les pots d'échappement fument laissant s'envoller leurs gazs si doux vers les sphères....

"Aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhh comme il est doux de te traverser Ô Toulon !!!"
Et oui c'est bien ce que vous vous dites en faisant abstraction du mélange nauséabond des fragrances corporelles qui s'élèvent dans vos narines. Mais vous êtes d'excellente humeur et vous vous dites :

"Tout va bien !!! Ce ne sont que les aléas des transports en communs !!! Même si le Djeuns s'est vidé sa bombe de déo à 2 balles dessus, que la vieille sent l'insecticide et l'autre truc indéfinissable la sueur stratifiée de 6 jours. Je suis d'excellente humeur. Je n'ai qu'à respirer par la bouche et pas par le nez !!!"

Le paysage défile. Vous voyez les gens marchant dans la rue d'un pas décidé vers leur destin. la brise joue dans les feuilles des platanes, carressant des visages n'ayant pas encore quittés l'étreinte nocturne. Le palais de justice se profil à l'horizon avec son allégorique statuaire si finement travaillée.

Un arrêt. C'est celui du lycée Bonaparte. Soudain dans le souffle des portes à double battants, un grondement ce fait entendre. Une impression de terreur vous envahit quand vous vous rendez compte que vous génez la sortie d'au moins une 100aines de djeuns lycéens et lycéenes, sacs sur le dos. Le troupeau se met en branle et là commence la réèle souffrance ............... "AÏE mais AÏE aïe AAAAAAAHHHH!!!!!!!!!!!"

Imaginez 50 paires de pieds piétinant négligeament les votres sans pardons, ni excuses.........

C'est fini !!! Le tsunami terrestre vient de déferler. Vous voilà donc seul au milieu d'un bus à présent quasiment vide les pieds broyés et les dents serrez. Mais toujours le sourire au lèvres. Même si cette fois-ci, il est un petit peu plus crispé.........Vous vous dites :

-"Ce n'est pas grave. Tout va bien !!! Ce ne sont que les aléas des transports en communs !!!! Je suis d'humeur correcte, je ne ferais pas d'esclandre........."

Vous admirez toujours le paysage, et vous voilà rengaillardit en vous disant que la ville va être belle en regardant un fort beau spectacle qui n'est autre que le fourmillement des ouvriers sur la place de la liberté en travaux.

Voilà votre arrêt !!! La vieille dame descend en même temps que vous. Elle est fatiguée et peine un peu à descendre. C'est un peu long. Mais parvient avec votre soutient ainsi qu'en s'appuyant à la rampe de la porte et à sa canne, à franchir le marche pied si haut pour ses pauvres vieilles jambes pleines d'artrose. Elle vous fait pitié. Elle est si mignone !!! Vous l'avez aidé, elle vous remercit vous gratifiant d'un immense sourire édentez. C'est tellement émouvant.

Vous descendez à votre tour et là : le chauffeur ferme les portes vous prenant par la même occasion en sandwich entre les cahoutchoucs noirs de crasse des deux battants.
Vous portez un superbe chemise blanche jusque là pure comme les neiges des sommets alpins. Elle est tout simplement foutue. Vous n'avez même pas le temps de rentrer chez vous pour vous changer.

Vous étiez d'excellente humeur mais :

La compassion et la tolérance à tout ce petit monde vient de s'éteindre... Vous beuglez lamentablement des insultes minables en direction du chauffeur ; maudissez les transports en communs, la société qui les gère, ainsi les DRH idiots qui embauchent ce personnel incompétent. Et sautez du bus furax et hors de vous, vous apitoyant sur votre pauvre chemise bonne pour servir de chiffon.
Tout le monde vous regarde.

Vous baissez la tête et filez au travail en rasant les murs tel une ombre.

Les tranports en commun c'est fini pour vous..............................

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